Printemps 2025 : démarrage en demi-teinte
Au début du printemps, dès qu’une courte journée un peu moins froide le permet, c’est la visite de recensement. Cette année, une partie des essaims tardifs de l’an dernier n’ont pas survécu. Même si la nourriture était abondante et l’isolation des ruches renforcée de partout, ces petites colonies n’étaient pas suffisamment développées pour faire face à la longueur et la rudesse de l’hiver montagnard.

En avril vint le beau temps qui mit les butineuses au travail. Certains apiculteurs verront leurs hausses se remplir de miel.
En ce qui me concerne, je laisse aux abeilles le bonheur de profiter de pollens et nectars tout frais pour leur consommation personnelle et leur développement.
D’ailleurs, un coup d’arrêt un peu brutal vient début mai où les températures basses, de la neige en altitude, et la pluie vont malmener certaines colonies.

L’apiculture de montagne ne suit pas le même calendrier qu’en plaine. A ce jour, la production de gelée royale va donc seulement débuter.
Frelons asiatiques
Avec le réveil de la végétation, l’éveil des colonies d’abeilles, vient la résurgence du frelon asiatique !
Sans grand étonnement, il poursuit la colonisation du département et les piégeages de Haute Savoie reflètent une présence qui s’accroit d’année en année.
Au 17 mai, avec 47 fondatrices piégées chez Apiyaute, on peut malheureusement estimer que la pression de prédation va monter d’un cran cette année.
La lutte change de camp. Il ne s’agit plus de lutter contre le frelon asiatique mais de lutter pour la survie des colonies d’abeilles et la sauvegarde de la biodiversité.


Loin de baisser les bras pour autant, les harpes électriques (fabrication maison) sont prêtes afin d’aider à maintenir la pression du prédateur à un niveau acceptable pour les abeilles. L’écartement entre les fils permet le passage des abeilles mais électrocute le frelon qui essaye de passer.
Autre moyen de dissuasion, la nature !

Côté look, cela fait un peu désordre ou mal entretenu mais c’est entièrement voulu.
L’idée est de gêner le frelon dans sa prédation. Il ne peut alors venir en masse effectuer des vols stationnaires devant les entrées et terroriser les pauvres abeilles qu’ils réduisent ensuite en charpies jusqu’à la dernière. Cette végétation fait le bonheur des limaces et le malheur de mon potager… mais la survie de mes abeilles est à ce prix.
Questions fréquentes – Mise à jour
Grâce à vos questions, la rubrique question-réponse s’étoffe quelque peu.
Des réponses à vos questions sur la conservation et la texture de la gelée royale sont disponibles dans la rubrique du site Questions fréquentes (Cliquez ici pour lire)
A venir…
Promis, cette année je ferai un topo sur l’élevage de reine et la production de gelée royale !
A bientôt !